La première édition de la biennale d’art contemporain de Strasbourg a lieu cette année du 15 décembre 2018 au 3 mars 2019. Baptisée Touch Me et portée par des citoyens strasbourgeois, cette édition a pour but de questionner les spectateurs sur les rapports étroits qu’induit notre société contemporaine entre l’humain et le numérique. Quels sont les premiers impacts de cette manifestation, et que pouvons-nous en attendre ?
Un événement à taille humaine
Regroupées dans l’Hôtel des Postes de Strasbourg, les quarante-deux œuvres de cette biennale, soigneusement sélectionnées par la vigilante commissaire Yasmina Khouaidjia, permettent au spectateur de s’interroger sur leur rapport au numérique.
Réalisées par vingt artistes de neuf pays différents, ces œuvres d’art contemporain sont donc regroupées autour d’un thème central : le rapport profond entre l’humain et le numérique, et les bouleversements occasionnés depuis une vingtaine d’années par la révolution numérique.
Ainsi, les spectateurs pourront en savoir plus sur les nouvelles tendances artistiques : les galeries d’art en ligne qui permettent de découvrir des artistes contemporains en ligne, les nouveaux médias et les réseaux sociaux qui redéfinissent notre rapport à la réalité, les nouvelles techniques émergentes portées par de jeunes représentants dynamiques de l’art contemporain…
Autant de thématiques qui touchent directement à notre quotidien, qu’une visite relativement rapide permet d’aborder efficacement et en profondeur.
Des thématiques passionnantes
La commissaire Yasmina Khouaidjia, également commissaire principale de la galerie associative impact, a souhaité donner à cette manifestation une dimension bienveillante et non anxiogène.
L’idée de cette dynamique commissaire est de favoriser les échanges et les débats constructifs, mais en bannissant absolument toute agressivité.
C’est donc autour d’œuvres teintées d’un humour de bon aloi, mais non dénuées d’un message fort et marquant, que les spectateurs évolueront.
Parmi les questions sur lesquelles le spectateur est invité à se pencher, on peut par exemple citer :
- L’influence des moyens de communication sur la dynamique de notre société
- Les interactions induites par les nouveaux médias et les réseaux sociaux entre vie publique et vie privée, réalité et vie virtuelle
- L’utilisation des nouveaux médias par les citoyens, et vice-versa
- Le cyberespace, nouvel espace d’expression de la citoyenneté
- Les nouveaux vecteurs d’art contemporain : la tendance de la galerie d’art en ligne, des nouveaux acteurs sur le marché
Vous appréciez l’art contemporain ? découvrez la rétrospective sur les sculptures exposées pendant l’été 2018, rédigée par l’équipe de wemag.fr !
Des artistes de différentes disciplines
Les artistes représentés à la Biennale d’art contemporain de Strasbourg sont issus de différentes disciplines ; on peut citer parmi eux une plasticienne, des dessinateurs, un vidéaste, des peintres, des scénographes, performeurs …et bien sûr un bon nombre d’artistes multimédia.
Une diversité de disciplines et de supports qui se retrouvent tous autour d’un même thème central, et qui participent, dans une complémentarité finement pensée, à une réflexion plus complexe qu’elle n’y semble au premier abord.
Des mécènes de renom
La Biennale d’art contemporain de Strasbourg est soutenue par des entreprises mécènes dont la réputation n’est plus à faire : Bouygues Construction, La Poste, mais aussi les Galeries Lafayette, Mazars et bien d’autres.
Une preuve s’il en fallait que cette dynamique manifestation est appelée à un réel succès.
Cette source de revenue est complétée par les tickets d’entrée dont le montant reste raisonnable ; signalons notamment un tarif réduit de sept euros, spécial « digital natives », réservé aux personnes de 28 ans et moins.